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  6e salon international du pin's de Louviers (27) : dimanche 5 octobre 2008 de 9h à 18h. Plus de 200m de tables. Entrée gratuite.  

Site de Jean-Paul Adam - 4, route d'Elbeuf - 27110 Iville - France

Plus de 3000 petites
annonces gratuites

Achat - Vente - Echanges

 

Revue de presse

9 juin 2000

Ma collection - 5000 pin's de médias
dans La Vie du Collectionneur

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Journaliste, Jean-Paul Adam a tout naturellement été tenté de collectionner les très nombreux pin's émis par les différents médias. VdC.jpg (30478 octets)

"Au début des années 90, j’étais agacé comme beaucoup de gens par la mode des pin’s. Le phénomène relevait de l’hystérie collective. Il était impossible de faire deux pas dans la rue avec une épinglette à sa boutonnière, sans être pris d’assaut par les passants. Mais je faisais comme tout le monde. Quand j’avais l’occasion d’en récupérer, dans le cadre de mon métier de journaliste, j’étais ravi de les ramener à la maison pour les offrir à mon épouse. C’est elle qui m’a communiqué le « virus » du pin’s. Je m’y suis mis après la bataille. C’était à la fin de l’année 92. J’ai compris tout de suite que je devais limiter le champ de mes investigations, pour constituer une collection qui tienne debout. Le thème était tout indiqué, compte tenu de mon métier. J’ai choisi de m’intéresser aux pin’s médias, édités par les chaînes de télévision, les radios et les journaux français.

Une collection des plus importantes

Sept ans plus tard, ma collection regroupe plus de 5.500 pièces différentes. Je pense qu’il n’en existe pas de plus importante dans ce vaste thème. Il figurait pourtant parmi les plus prisés il y a une dizaine d’années. Les circonstances m’ont facilité la tâche. La folie des pin’s est retombée aussi vite qu’elle était montée. Les pièces les plus rares qui s’arrachaient à prix d’or dans les salons ont vu leurs cotes s’effondrer. Ces insignes pour lesquels tout le monde se battait en 1991-1992 se ramassent aujourd’hui à la pelle sur les brocantes et dans les vide greniers. Les gens bradent ces petits objets devenus désuets à leurs yeux. Ils les ont souvent relégués au fond d’un tiroir ou sur un tableau poussiéreux, dans un coin de leur garage.

Il faut pourtant déployer beaucoup d’énergie pour constituer une collection comme la mienne. Tous les pin’s n’ont pas été tirés à des dizaines de milliers d’exemplaires. La plupart des pièces recherchées aujourd’hui par les collectionneurs ont connu de tout petits tirages: quelques centaines d’exemplaires au plus. D’où la difficulté pour mettre la main dessus ! Et je ne parle pas des séries numérotées.

Modèles parlants !

La production a été très abondante. Une chaîne de télévision comme TF1 a édité à elle seule des centaines de pin’s différents. Presque chaque émission avait le sien, quand il ne s’agissait pas d’une série entière. TF1 en commandait pour les soirées électorales, pour les grands événements sportifs, pour le lancement de ses vidéocassettes.

La chaîne proposait même des pin’s parlants. Les gens pianotaient pendant des heures sur leur Minitel pour essayer de les gagner ; il faut reconnaître que le mécanisme était de bonne facture ! Aujourd’hui encore, il suffit d’appuyer sur le petit bouton qui se trouve à l’arrière, pour entendre les voix de Sophie Favier, Thierry Roland et Jean-Michel Larqué, Jean-Pierre Pernault ou Alain Gillot-Pétré.

Deux chaînes prolifiques

Le choix est encore plus vaste du côté de France Télévision. Antenne 2 et FR3 ont réédité de nombreux pin’s avec leur nouveau logo, quand elles sont devenues France 2 et France 3. Les stations locales de la télévision régionale ont emboîté le pas. De Normandie jusqu’en Alsace et de Bretagne jusqu’en Corse, tout le monde y est passé ! Les pin’s ne sont plus au goût du jour, mais les chaînes publiques continuent à en sortir dans les grandes occasions : l’Open de Bercy, les Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996, ceux de Nagano en 1998…

Les chaînes câblées trouvent aussi leur place dans ma collection, au même titre que les nombreuses radios qui émettent sur notre territoire. Radio France et ses stations locales, RTL et Europe 1 ont émis de nombreux pin’s à leurs couleurs. Les radios FM, même les plus modestes, ont suivi le mouvement. Ces pin's étaient le cadeau idéal pour récompenser les auditeurs de leur fidélité.

La presse écrite représente à elle seule plus de la moitié de ma collection. Ce n’est pas étonnant quand on contemple les rayons surchargés des marchands de journaux. Là encore, ceux qui ont eu la force de résister à la demande se comptent sur les doigts de la main. Même Libération, dont ce n’était pas forcément le style, a édité un puzzle composé de 7 pin’s formant un losange. Mais le journal de Serge July avait pris la précaution de lancer simultanément un tee-shirt proclamant en gros caractères « Je hais les pin’s ». Il y en avait pour tous les goûts !

Quelques curiosités

Le pin’s en braille proposé par L'Est Républicain figure parmi les curiosités de ma collection. La Voix du Nord a édité une série de pin’s rectangulaires, tous conçus sur le même modèle. Il y en a un pour chacune de ses éditions locales. Ouest France a créé une série où sont gravées les 26 lettres de l’alphabet pour son concours « Le Grolo ». J’ai trouvé tout récemment un pin’s géant de 8 cm de haut sur 5 cm de large édité en 1992 pour les 15 km de Toulouse dont la Dépêche du Midi était partenaire.

Paris Match, lui,  a repris ses plus grandes couvertures en pin’s. Les signes du zodiaque ont inspiré France Dimanche et Voici. Réponse à Tout proposait un nouveau pin’s à chaque numéro. Il en existe une bonne cinquantaine en tout. Toutes les opinions politiques se côtoient dans ma collection, du Monde Libertaire à National Hebdo. La LCR d’Alain Krivine a su faire preuve d’humour en réunissant Karl… et Groucho Marx sur le pin’s de son journal Rouge. Les séries de l’agence photo Vandystadt figurent parmi les plus belles et les plus prestigieuses. Rien à voir avec la production de piètre qualité des journaux gratuits distribués dans nos boîtes aux lettres !

Sources d'approvisionnement

Les brocantes et les vide-greniers constituent ma principale source d’approvisionnement. Les annonces publiées dans La Vie du Collectionneur m’ont également permis de constituer un important réseau de correspondants dans toute la France. C’est indispensable pour dénicher le pin’s du petit journal qui n’a connu qu’une diffusion locale. Je fréquente également les salons de collectionneurs.

Mais plus j’avance dans mon thème, et plus il devient difficile de trouver de nouveaux pin’s. C’est ce qui m’a conduit à créer un site web (voir encadré "Site Internet et CD-Rom) l'an dernier. Je n’étais pas « branché » Internet au départ. J’avais assisté à plusieurs démonstrations, sans bien mesurer l’intérêt que je pourrais en tirer. Le déclic s’est produit quand j’ai changé mon ordinateur ; le nouveau était équipé d’un modem. J’en ai profité pour interroger les moteurs de recherches, et constater que les pin’s étaient pratiquement absents de cette formidable mine d’informations.

Je me suis donc mis au travail avec mes modestes connaissances et j’ai créé mon premier site Internet en quelques jours, à l’aide d’outils simples. Les premiers résultats se sont fait sentir tout de suite. Je noue quotidiennement de nouveaux contacts un peu partout en France, mais aussi à l'étranger : en Allemagne, en Belgique, au Portugal, au Canada, aux Etats-Unis ; ce qui me permet de donner à cette collection une dimension internationale en réalisant de fructueux échanges."

 

FICHE PRATIQUE

Budget

Les pin’s vendus sur les brocantes et les vide-greniers se monnaient généralement entre 1 et 5 F pièce. Le cours pratiqué entre collectionneurs pour les pièces entrant dans les thèmes les plus répandus se situe plutôt aux alentours de 20 à 25F. Les pin’s les plus rares et les plus recherchés peuvent parfois atteindre quelques centaines de francs.

Où les trouver

Les stocks dont disposaient les chaînes de télévision, les radios et les journaux sont généralement épuisés. Vous devrez donc les dénicher principalement dans les brocantes et vide-greniers. Il ne faut pas hésiter à renverser les boîtes et trier des centaines de pin’s pour mettre la main sur la perle rare. La Vie du Collectionneur propose une rubrique consacrée aux "Pin’s, télécartes et porte-clés" qui vous permettent, en plus de trouver des pièces convoitées, de nouer des liens avec d'autres passionnés.

Clubs

ACPPIF - Association des collectionneurs de pin’s de Paris/Ile de France, 38 rue Dombasle, 75015 Paris. Cette association organise un salon spécialement consacré aux pin’s, plusieurs fois par an.

FFSCP - Fédération Française des Sociétés et Collectionneurs de Pin's, BP33, 49800 Trélazé. Cet organe édite un bulletin trimestriel fournissant les adresses de ses membres et leurs thèmes de prédilection.

Site Internet et CD-Rom

Jean-Paul Adam a créé son propre site Internet dont l'adresse est la suivante : http://www.pins-collection.com . Il présente les images des pin's qu'il recherche, ainsi que les nombreux doubles qu'il propose à l'échange. Sans oublier une rubrique "Petites annonces", une liste de discussion...

Dans le même esprit, Jean-Paul Adam édite un CD-Rom (PC) intitulé tout simplement 5500 pin's médias qui présente l'ensemble des pièces de sa collection personnelle consacrée à la presse écrite, la radio et la télévision françaises. Il est vendu 50F (+10F de port).